Nikola Kapétanovic s’attaque à une véritable aporie de l’essence même du travail d’expression visuelle, avant les perspectives d’une peinture librement réaliste, arguant de photographies d’amateurs récupérés sur internet. Que faire avec des photos plus ou moins ratées ? Que traduire ensuite à partir d’images communes et banales au point de n’être que des images physiques, des enregistrements narratifs qu’on conserve davantage par convenance que par intérêt ? Photos de familles et sujets flous ou d’un bougé intempestif, parfois blafardisés ou assombris par une improbable lumière, images pauvrement cadrées, sottement filmiques, aux focales grotesques et maladroitement anamorphosées exprimées sans goût. (Extrait d’un texte écrit pour Aponia par Alain BOUAZIZ).

Nous proposerons, pour les nuits blanches de repartir au point de départ de l’œuvre en la reconstruction, à partir des dessins, de projections photos et vidéos sur les murs métalliques du bâtiment ainsi qu’à l’intérieur.

La nuit sera ponctuée de performances artistiques sonores :

« Une ouïe blanche »

(électro acoustique, voix, guitare basse) de et par Nikola Kapétanovic et Cuckoo Island  ainsi qu’Inhabitants and Co (électro synthétiseur groove box)

L’entrée du Centre d’Art est gratuite et le sera également pour les Nuits blanches. Notre bâtiment entièrement métallique se prêtera aisément à ces projections « en extérieur » projections qui donneront une dimension grandiose au projet. Ce projet ludique, nous le souhaitons fédérateur de rencontres inattendues aussi bien d’un point de vue artistique que social.

Le lieu est facile d’accès, aucun problème de stationnement, accessible aux handicapés. En outre, un arrêt Noctambus se situe dans notre rue.

 L’artiste ainsi que des médiateurs seront présents pour accompagner les visiteurs jusqu’à deux heures du matin.

Des dégustations originales et bio tout au long de la soirée et de la nuit seront servies gratuitement aux visiteurs.