Pablo Cots aime la ville, les graffitis, les tags, les tea-shirts, les murs, les voitures, les emballages, la bd., la presse magazine ou quotidienne, la radio, la TV, les fanzines, les livres, l’art, les objets produits en série, les divers panneaux du mobilier urbain, les enseignes, les affiches, les logos, les mannequins et les clichés, les héros d’illustrations, les autobus, le métro, les images des tatouages, les vitrines, les textes courts ou les mots crus des slogans, les fables, la compagnie, les jouets, les gares et les trains, les docks et les terrains vagues, les zones industrielles, le théâtre de rue, les bazars et les greniers… et Prévert, et Warhol, et Raimond et les autres « en ville », et toi, spectateur incrédule qui peut-être t’arrêtes pour contempler les murs devenus des tableaux, parfois éphémères…
Pablo Cots aime les couleurs vives et « flashies », le graphisme des silhouettes simples, la typographie des illustrations publicitaires, la ligne claire d’Hergé, les compositions éparpillées, les pullulements de formes, les collages, la sérigraphie, les dessins directs, les supports vagues, pantelants ou aux contours irréguliers, les aplats des papiers gouachés, les changements d’échelles, les ambiances fabriquées, la musique, les installations, les emprunts, les dérives… et Matisse, et Magritte, et Warhol, et l’urbanité du don de soi pour l’art le plus direct et le plus enjoué.
Pablo Cots aime étonner, accompagner, surprendre, rire ou sourire, capter, hésiter ou questionner, retenir, oublier,
transformer, réinventer pour repenser, chanter, parler vite, parler vrai, parler fort, déclamer ou « slamer » avec de
l’expression visuelle… et aimer, avec ses yeux brillants de plasticien mobilisé par l’ouverture de son art, inquiet devant ses oeuvres toujours à reprendre…
Pablo Cots aime le présent, l’instant versus l’instantané, l’histoire, l’art glorieux des artistes de son Panthéon, les
nuages qui passent et les soleils qui se lèvent et qui activent…
Pablo Cots aime travailler dans son atelier des Lilas, depuis la rue, depuis les signes urbains, depuis les vêtements, que ce soit un blouson ou un tea-hirt , depuis les vitrines, depuis les affiches, depuis les objets de la vie courante…depuis que tout l’inspire et l’invite à poétiser l’urbain comme la vie, en action dans la peinture…
Pablo Cots aime l’idée d’investir le centre d’art contemporain Aponia pour en faire un capharnaüm, un magasin de vues, une foire à images, un étalage d’étals, un entrepôt d’occasions, une réserve à futurs souvenirs, un musée « pour revoir plus tard »… le passage obligé de ses « fortuitudes » et de ses mises en scènes…offres permanentes.
Pablo Cots expose ses oeuvres, son travail du moment, ses recherches déjà sous-entendues et déjà engagées, ses objets plastiques, ses peintures et ses dessins, ses montages et ses éditions rares…ses manières d’être et de nous dire qu’il est de toutes les façons Artiste !
Alain Bouaziz, août 2013
APONIA
67, rue Saint Pierre
43150 Le Monastier sur Gazeille
06 20 49 36 90
Contact : aponia@wanadoo.fr
www.aponia.fr
Vendredi, samedi et dimanche de 15h à 18h (en Période d'exposition)
Sur RDV pour les groupes scolaires également les autres jours
L'église Saint Jean et le 67, rue Saint Pierre sont accessibles
aux personnes à mobilité réduite
Entrée libre et gratuite